vendredi 26 avril 2024
OPINION - La SAQ sous la loupe

OPINION - La SAQ sous la loupe

Il faudra regarder un peu plus loin que le bout de son nez avant de tirer des conclusions hâtives.

J’ai déjà eu l’occasion de mettre quelques pendules à l’heure à propos de la Société des alcools du Québec, notre monopole dont on dit tout et son contraire depuis qu’il existe, et qui a ses défenseurs tout comme ses détracteurs. J’insiste ici pour dire que je le fais en toute objectivité, puisque je ne suis ni agent promotionnel, ni fournisseur, ni producteur et que je n’ai rien à y vendre.

Quoi qu’on en dise, la SAQ, dont le mandat est de faire le commerce de l’alcool en important et en distribuant des vins et des spiritueux du monde entier, est devenue une société incontournable de la province et, de l’avis de beaucoup, une entreprise que la plupart des Québécois se sont familièrement et positivement appropriée. Pendant que d’autres, qui adorent boire du vin, mais qui le trouvent toujours hors de prix, ont développé une curieuse relation d’amour-détestation avec elle.

Et puis il y a ceux qui se plaignent tout le temps : on paye beaucoup trop cher, on n’arrive pas à trouver des vins de Corse ou des Canaries, ils s’en mettent plein les poches, les syndicats font la pluie et le beau temps, la machine est trop lourde, c’est moins ruineux en Ontario et mieux aux États-Unis, j’en passe et des meilleures. Sans parler des demandes d’actions collectives et des sorties médiatiques récurrentes pour sa privatisation, ce qui m’amène à ce billet.

Lire le texte de Jacques Orhon dans son intégralité dans La Presse+ du 1er août 2018