mercredi 17 avril 2024
Contrôle par reconnaissance faciale dans les aéroports parisiens

Contrôle par reconnaissance faciale dans les aéroports parisiens

Des sas équipés d'un système de reconnaissance faciale sont désormais déployés dans les aéroports parisiens afin de rendre «plus fluides» les contrôles aux frontières, a annoncé vendredi la ministre des Transports Élisabeth Borne en visite à Orly, à l'occasion des départs en vacances.

Le déploiement de cette nouvelle génération de systèmes Parafe (Passage automatisé rapide aux frontières extérieures) était très attendu, après un été 2017 marqué par une situation chaotique dans les aéroports français où, en pleine saison touristique, le durcissement des contrôles aux frontières avait provoqué de longues files d'attentes et l'exaspération des passagers.

«Le gouvernement s'est mobilisé pour avoir cette année un passage beaucoup plus fluide», a assuré la ministre, rappelant que 300 policiers supplémentaires avaient été affectés à Roissy et Orly. «On s'est donné l'objectif de pas dépasser 30 minutes d'attente pour les passagers de l'Union européenne et pas plus de 45 minutes pour les passagers hors Union européenne. Ce sont des objectifs qui sont tenus», a-t-elle ajouté.

Ces nouveaux sas, dans lesquels le visage du passager est scanné afin d'être comparé à la photo de son passeport, permettent un contrôle plus rapide que les précédents «Parafe» à contrôle digital: 10 à 15 secondes, contre 30 à 45 pour le contrôle des empreintes.

Autre avantage: 45% des passagers des aéroports parisiens sont éligibles à ce système de reconnaissance faciale - les ressortissants majeurs des pays de l'Union européenne, de Norvège, de Suisse ou encore du Liechtenstein -, alors que seuls 10% peuvent emprunter les sas de reconnaissance digitale.

Quinze sas sont désormais opérationnels à Orly et 21 à Roissy. «Nous en aurons au total 95 à la fin de l'année, après une deuxième phase de déploiement qui débutera en septembre», a indiqué à l'AFP Edward Arkwright, directeur général exécutif, en charge du développement, de l'ingénierie, et de la transformation de Groupe ADP.

Source: Lou White, via La Presse du 6 juillet 2018

NOTE DE L'ÉDITEUR

La Chine utilise cette technique depuis dix ans. Ce n'est qu'une question de temps, avant que cela ne soit implanté ici au Canada.