La boulangerie Canada Bread du parc industriel Saint-Malo à Québec vient d’accroître considérablement sa capacité de production à la suite d’un investissement de 16 millions $, qui lui permettra de suffire à la demande de pains hamburger et hot-dog pour des lustres.

Avec le début de la saison des BBQ, tout est en place pour répondre à la demande. La nouvelle ligne de production, qui a été inaugurée récemment, fabrique à l’heure actuelle 2300 douzaines de pains à l’heure, alors que la capacité maximale s’élève autour de 4800 douzaines à l’heure.

Il s’agit du plus important investissement au Canada en 2017 de la multinationale mexicaine Grupo Bimbo, propriétaire de la filiale Canada Bread.

D’importants travaux d’agrandissement et de modernisation ont été réalisés au cours de la dernière année à l’usine de la rue Vincent-Massey, qui emploie près de 130 personnes.

L’usine a été agrandie de 22 000 pieds carrés afin d’accueillir la nouvelle ligne de production dédiée essentiellement aux pains hamburger et hot-dog.

Les autres lignes seront consacrées à différentes productions, comme les tortillas et les produits de la gamme Oven Fresh qui sont distribués à l’ensemble du pays.

Les marques les plus connues sont Villaggio, POM et Bon Matin.

Activités de consolidation

L’usine de Québec, qui possède dorénavant une superficie totale de 132 000 pieds carrés, compte trois lignes de production et sept lignes d’emballage que «Le Journal de Québec» a eu l’occasion de visiter, jeudi.

«On fabrique environ 30 millions de produits frais par année», souligne avec fierté Guy Larochelle, directeur d’usine.

Avec ses trois boulangeries et son centre de distribution, incluant l’usine Vachon à Sainte-Marie-de-Beauce, la multinationale emploie près de 800 personnes dans la région de Québec.

D’ailleurs, plus de 80 postes sont actuellement à pourvoir dans l’ensemble de ses installations.

Accroître les parts de marché

«L’objectif était de consolider nos activités à Québec pour s’assurer de la pérennité de la production. On est capable de prendre plus de place dans le marché», a poursuivi M. Larochelle.

Selon lui, les conditions météorologiques influencent directement les ventes de petits pains.

«On a des planificateurs qui analysent la météo sur sept jours», a confié le directeur d’usine en terminant.

Source: Lou White, via TVA Nouvelles du 25 mai 2018