vendredi 28 novembre 2025
Démystifier les portos

Démystifier les portos

La préparation des fêtes de Noël va bon train. Je vous invite à vous procurer d’excellents portos qui accompagneront bien les desserts, les noix et les fromages. Dans les années 1990, les Québécois ont déjà été les plus gros consommateurs de porto sur la planète. C’est maintenant chose du passé. Aujourd’hui, il est toujours intéressant d’en savourer un verre en cette période hivernale devant un bon feu de foyer surtout après avoir fait de la marche ou du ski, c’est vraiment réconfortant et délicieux. Ça fait aimer l’hiver en fin de soirée, seul ou en famille.

Le porto est un vin qu’on appelle «fortifié» et qui vient du Portugal, principalement de la ville de Porto. Il faut savoir qu’il est divisé en 5 catégories. Les rubys, les tawnys, les colheitas, les LBV et les vintages. J’aime beaucoup les tawnys, surtout les colheitas. Quand l’année a été exceptionnelle, des tawnys millésimés sont produits et on les appelle «colheitas». Les tawnys que nous avons l’habitude de retrouver sur les tablettes de la SAQ sont des 10 ans, 20 ans, 30 ans et même 40 ans d’âge. Mais c’est un assemblage de plusieurs années qui fait la moyenne d’âge de la mention des années passées en barriques.

Les colheitas doivent obligatoirement vieillir un minimum 6 ans dans des barriques et par la suite, ils peuvent être embouteillés pour la vente. Il est important de savoir qu’il n’y a aucune règle sur la limite d’années de vieillissement en barrique. Toutes les maisons de portos vont les laisser vieillir beaucoup plus longtemps pour obtenir des produits qui vont devenir des trésors.

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