jeudi 3 octobre 2024
Mieux comprendre le fonctionnement d’une chaîne d’approvisionnement tenue par un monopole

Mieux comprendre le fonctionnement d’une chaîne d’approvisionnement tenue par un monopole

On se demande parfois par quel beau miracle le vin produit chez le vigneron de la Vénétie se retrouve jusque sur les tablettes de la SAQ ou du caviste – puis sur notre table ! Qu’il soit donc vendu à l’épicerie du village, à la SAQ ou en exclusivité dans un restaurant sympa de Limoilou, c’est la société d’État qui s’occupe du transport du vin.

99 %

La SAQ prend en charge le transport de l’alcool importé à partir du point de production, où qu’il soit dans le monde, pour pratiquement tous les vins qui entrent dans la province – 99 % du temps.

Le 1 % qui reste représente des produits de pays émergents. La Moldavie, par exemple, où l’agence qui représente le vigneron doit trouver le moyen de sortir le vin du pays. Ce qui n’est pas simple en temps de guerre…

C’est parti…

La SAQ travaille avec des transitaires, essentiellement une agence de transport qui s’assure que la bouteille va quitter le vignoble et arriver intacte au Québec.

Prenons le vin italien, par exemple. Le camion peut faire un seul arrêt, au vignoble, s’il s’agit d’un énorme producteur et que la SAQ achète assez de vin pour remplir un conteneur.

Chez Liano, par exemple.

C’est l’option la plus économique. Le camion s’en va ensuite directement au port.

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