NOTE DE L'ÉDITEUR
Les fabricants des produits sans alcool ont depuis fort longtemps mené leurs barques seuls, bien avant que le monopole de la SAQ ne se rende compte que ce courant avait débuté, dans ces catégories vendues en épiceries et ailleurs. Ainsi, la SAQ suit le mouvement entamé il y a plus de 20 ans déjà!
La Société des alcools du Québec (SAQ) n’a pas l’intention de regarder le train passer : elle veut retrouver une croissance, notamment en bonifiant son offre de boissons sans alcool. Des détaillants se demandent ce que la société d’État fait dans leurs plates-bandes…
« Notre ligne de conduite, à nous, est de satisfaire les clients, insiste Jacques Farcy. C’est pour ça que la SAQ existe. »
Le président et chef de la direction de la SAQ présentait mardi matin les résultats du plus récent exercice financier de la société d’État qui, sans surprise, confirme une tendance bien amorcée : les ventes sont en baisse parce que la consommation d’alcool est en baisse. Ici comme ailleurs.
En quantité, la diminution est de 2,8 % comparativement à la même période l’année dernière.
Jacques Farcy est en poste depuis juin 2023. Il a donc pris la direction au moment où le recul des ventes était entamé. « C’est une situation particulière pour moi, dit-il, et pour toute la SAQ. »
D’autant que la société d’État a le mandat de faire de la vente responsable.
« Je pense qu’on est capables de revenir à une stabilité des volumes, voire une très légère croissance, parce que 100 % de l’alcool vendu au Québec n’est pas vendu à la SAQ : 55 % est vendu par la SAQ et 45 % par quelqu’un d’autre », détaille Jacques Farcy.
La SAQ veut aller chercher une partie du marché de ce « quelqu’un d’autre ».