vendredi 26 juillet 2024
La SAQ va créer une section de produits d’importation privée dans sa boutique en ligne

La SAQ va créer une section de produits d’importation privée dans sa boutique en ligne

NOTE DE L'ÉDITEUR
Pour le moment, laissons une deuxième chance au coureur. J'ai bien écrit, une deuxième chance, car la SAQ n'en est pas à sa première tentative d'implanter la vente à la bouteille, en importation privée.

 

Un scénario qui se répète. Au resto, un consommateur emballé par le vin que le serveur vient de lui verser demande à voir la bouteille afin de pouvoir l’acheter à la SAQ. Or, souvent les produits sur la carte sont introuvables dans les succursales de la société d’État puisqu’il s’agit d’importations privées. Pour une plus grande accessibilité, la SAQ a décidé de vendre sur son site certaines de ces bouteilles. Une première.

En ligne, la société d’État prendra des airs de « place de marché » en créant une section de produits d’importation privée. L’objectif est de faciliter la vie des consommateurs en leur donnant accès à des vins absents des tablettes du réseau, d’où le nom d’importation privée (IP). Normalement, pour se procurer un produit de ce genre, il faut passer par l’agent qui le commercialise et l’acheter à la caisse, un frein pour plusieurs consommateurs qui ne souhaitent pas se retrouver avec 12 bouteilles du même vin. Il faut ensuite aller chercher sa boîte en succursale.

La différence entre des produits d’importation privée et ceux vendus à la SAQ du coin ? Les premiers sont choisis par un agent qui en fait la représentation et la promotion auprès de ses clients. Ces vins sont souvent plus nichés, et beaucoup ne sont offerts qu’en petite quantité.

Les produits vendus en IP ne sont pas offerts en succursale. Ils sont néanmoins importés par la SAQ et c’est elle qui gère les ventes. Mais voilà que certains d’entre eux seront désormais plus accessibles au grand public en étant en vente en ligne dans la « boutique d’importation privée » sur le site de la SAQ, nous a appris la société d’État.

« On sait qu’il y a un besoin chez les clients qui veulent plus de découvertes, plus d’offres et qui veulent qu’on démocratise l’accès aux IP », a expliqué Michel-André St-Jean, directeur du marketing numérique de la SAQ, au cours d’une entrevue accordée à La Presse.

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