NOTE DE L'ÉDITEUR
Les hôteliers se doivent d'informer la clientèle sur le site Web et lors de l'arrivée du client, des frais ajoutés autres que les taxes, dans un esprit de transparence.
Cela me rappelle une grande compagnie québécoise de location d'auto, qui nous facturait les 4 pneus d'hiver, et heureusement pour eux, l'époque des médias sociaux n'existait pas.
Aux hôteliers qui seraient tentés d’ajouter des frais de villégiature (frais d’expérience, frais hôteliers, frais de séjours etc…) au sein de leur processus de facturation, mieux vaut faire preuve de transparence… dès l’affichage du prix de la chambre.
Depuis trois ans, des actions collectives ont été déposées à travers le pays auprès d’une quinzaine de plateformes réservations en ligne pour hébergement et d’hôtels afin de dénoncer les stratégies de prix fragmentaires et de double tarification qui viole la Loi sur la concurrence du Canada.
Gain de cause au Québec
En octobre dernier, le cabinet Trudel, Johnston et L’Espérance a justement obtenu gain de cause et conclu des ententes de règlement avec les défenderesses Priceline.com LLC, Kayak Software Corporation et Accor SA (qui détient les marques Sofitel et Fairmont, entre autres). Ces règlements visent à indemniser des clients ayant réservé entre le 27 janvier 2017 et le 13 mai 2022.
Aux yeux de la firme montréalaise, ces entreprises violaient de manière systématique et en toute connaissance de cause la Loi sur la protection du consommateur (LPC) en omettant de préciser d’entrée de jeu le montant total qui sera facturé au client. Selon la loi, une entreprise ne peut exiger un prix supérieur à celui annoncé. Ce prix doit tout inclure sauf les taxes de vente.


