Assis dans l’arrière-boutique d’un Pita Pit à Kingston, en Ontario, un récent jeudi matin, l’impresario de la restauration Peter Mammas est tout sourire.
Son attitude optimiste défie la tempête tarifaire et la baisse de la clientèle qui secouent son secteur, mais reflète l’optimisme qu’il éprouve quant à l’avenir de son conglomérat de restaurants, Foodtastic.
L’entreprise montréalaise, fondée il y a neuf ans et établie à Saint-Laurent, compte 1200 restaurants répartis dans 27 chaînes, dont Second Cup, La Belle et La Bœuf, les rôtisseries Benny et Au Coq, Copper Branch et Quesada. M. Mammas souhaite que son empire grandisse et s’améliore, avec pour objectif de tripler son chiffre d’affaires pour atteindre 3 milliards au cours des cinq prochaines années.
Pour y parvenir, il faudra s’assurer que les prochains droits de douane imposés par le président américain Donald Trump ne compromettent pas le plan de M. Mammas visant à transformer radicalement certains segments du portefeuille Foodtastic.
« En gros, tout ce que nous ne possédons pas encore, nous cherchons à l’acquérir », affirme M. Mammas.
S’il n’a pas précisé ses cibles d’acquisition, M. Mammas a indiqué que de grandes marques des deux côtés de la frontière, spécialisées dans le déjeuner, les pizzas et hamburgers rapides, les sushis, le shawarma, la cuisine méditerranéenne et moyen-orientale, étaient toutes dans son viseur.
Pour leur faire de la place, certaines petites marques Foodtastic seront probablement abandonnées.
«Je ne veux pas quatre marques identiques. Je veux en posséder une et je veux le faire correctement. Je ne veux pas cannibaliser nos franchises ou notre marché avec des marques concurrentes similaires.» – Peter Mammas, PDG de Foodtastic


