NOTE DE L'ÉDITEUR
La propriétaire de l'établissement devrait envoyer une facture au groupe.
La propriétaire d’une cabane à sucre familiale, en Estrie, dénonce vivement le fléau des no-shows après avoir eu une réservation pour se sucrer le bec de 48 personnes ayant brillé par leur absence ce mois-ci.
«Mon but est surtout de sensibiliser les clients sur nos pertes de revenus importantes quand ils ne se présentent pas. Ça nous fait mal comme petite érablière ouverte seulement 10 semaines par année», déplore Joannie Paquette en entrevue avec Le Journal.
La propriétaire du Chalet des Érables, situé à Cookshire-Eaton, affirme que près de 50 chaises sont restées vides durant la fin de semaine du 22 mars. Elle précise que le groupe avait même confirmé sa présence 24 heures avant son arrivée.
«C’est décourageant, on travaille jour et nuit avec mon mari et nos deux jeunes enfants durant le temps des sucres pour tout préparer à temps. On n’est pas une multinationale, mais bien une petite famille qui essaie juste de gagner sa vie», explique l’entrepreneure de 34 ans.