La popularité des boîtes-repas de restaurants pour des occasions spéciales — comme la Saint-Valentin — connaît une baisse marquée depuis le retour post-pandémique en salle à manger. Quatre restaurateurs témoignent de l’avenir du prêt-à-cuisiner sur le menu.
«Penser autrement»
Le chef copropriétaire de Chez Rioux & Pettigrew, une table réputée du Vieux-Port de Québec, est catégorique : les boîtes-repas ne suscitent plus la même effervescence. La baisse se chiffre entre 30 % et 50 %, selon Dominic Jacques.
«Au plus fort, on préparait 800 boîtes par semaine. C’était fou! Il y a encore de la demande, mais on garde désormais ça pour les fêtes», explique-t-il en entrevue téléphonique avec Le Soleil.
ll admet que ses «boîtes des épiciers» constituent «une grosse partie du succès» actuel de son resto. Toutefois, leur avenir reste à dessiner.
«La pandémie nous a servi de tremplin, notamment grâce aux boîtes. Cette business est un bel à-côté, mais ceux qui continuent d’en faire doivent penser autrement. Il faut revoir la façon d’amener l’expérience du resto à la maison», considère celui qui a été sacré chef de l’année au Québec en 2021.