vendredi 26 avril 2024
Il sera difficile d’être rentable avant plusieurs mois, estiment les restaurateurs

Il sera difficile d’être rentable avant plusieurs mois, estiment les restaurateurs

NOTE DE L'ÉDITEUR
Toute la filière HRI souffre de cette situation dramatique, suite à la fermeture des établissements. Le personnel, qui est la clé no 1 de toute entreprise qui se respecte, a été malmené et a même changé de carrière.

 

L’heure du premier service a sonné, lundi, dans les salles à manger du Québec, après une fermeture d’un mois. Bien que restaurateurs et distributeurs se réjouissent de la reprise des activités, plusieurs propriétaires, qui s’attendent à un début plus « mollo », calculent ne pas pouvoir renouer avec la pleine rentabilité avant plusieurs mois, puisque des restrictions les obligent à réduire de moitié leur capacité d’accueil.

Pour la plupart des régions du Québec, il s’agit d’une troisième réouverture en deux ans. Encore cette fois-ci, la pénurie de main-d’œuvre s’ajoute aux difficultés.

« C’est certain que les enjeux au niveau de la rentabilité sont là. On paie 100 % des coûts fixes, même si on est à 50 % de capacité », rappelle Benjamin Chèvrefils, vice-président du Groupe ZIBO ! (restaurants ZIBO ! et Vertigo), dont les 10 établissements sont situés dans la grande région de Montréal. 

« Oui, ça va être mollo », admet M. Chèvrefils, ajoutant dans la foulée qu’il souhaitait tout de même ouvrir le plus rapidement possible. « Si le gouvernement arrête de jouer au yo-yo et qu’il nous laisse ouverts, je pense que quand les terrasses vont rouvrir, on devrait être capables d’atteindre la rentabilité. Le nerf de la guerre, c’est d’arrêter de fermer, ouvrir, fermer, ouvrir. »

«On n’est pas faits pour ouvrir à 50 %. Ce matin [lundi], on avait des restaurants pleins. Tu refuses des clients au premier matin.» - Pierre-Marc Tremblay, propriétaire et président du conseil d’administration de Pacini

Lire l'article complet: La Presse du 1 février 2022