NOTE DE L'ÉDITEUR
Toute la filière HRI souffre de cette situation dramatique, suite à la fermeture des établissements. Le personnel, qui est la clé no 1 de toute entreprise qui se respecte, a été malmené et a même changé de carrière.
L’heure du premier service a sonné, lundi, dans les salles à manger du Québec, après une fermeture d’un mois. Bien que restaurateurs et distributeurs se réjouissent de la reprise des activités, plusieurs propriétaires, qui s’attendent à un début plus « mollo », calculent ne pas pouvoir renouer avec la pleine rentabilité avant plusieurs mois, puisque des restrictions les obligent à réduire de moitié leur capacité d’accueil.
Pour la plupart des régions du Québec, il s’agit d’une troisième réouverture en deux ans. Encore cette fois-ci, la pénurie de main-d’œuvre s’ajoute aux difficultés.
« C’est certain que les enjeux au niveau de la rentabilité sont là. On paie 100 % des coûts fixes, même si on est à 50 % de capacité », rappelle Benjamin Chèvrefils, vice-président du Groupe ZIBO ! (restaurants ZIBO ! et Vertigo), dont les 10 établissements sont situés dans la grande région de Montréal.
« Oui, ça va être mollo », admet M. Chèvrefils, ajoutant dans la foulée qu’il souhaitait tout de même ouvrir le plus rapidement possible. « Si le gouvernement arrête de jouer au yo-yo et qu’il nous laisse ouverts, je pense que quand les terrasses vont rouvrir, on devrait être capables d’atteindre la rentabilité. Le nerf de la guerre, c’est d’arrêter de fermer, ouvrir, fermer, ouvrir. »
«On n’est pas faits pour ouvrir à 50 %. Ce matin [lundi], on avait des restaurants pleins. Tu refuses des clients au premier matin.» - Pierre-Marc Tremblay, propriétaire et président du conseil d’administration de Pacini
Lire l'article complet: La Presse du 1 février 2022