Entre la SAQ et les ministères de l’Économie, de la Sécurité publique, de l’Agriculture, du Développement durable ou des Finances, en passant par la Régie des alcools, des courses et des jeux, certaines procédures entourant la gestion de l’alcool au Québec font passer la maison qui rend fou d’Astérix pour un havre de paix.
«On réclame un véritable chantier avec l’industrie», a déclaré Catherine St-Georges, directrice générale des Producteurs de cidre du Québec, en commission parlementaire à Québec, mardi.
Les politiciens rencontraient les représentants des industries du vin, de la bière, de l’hydromel et du cidre québécois dans l’étude du projet de loi 85 qui a été déposé avant Noël, mais qui prend un nouveau sens avec l’actuel regain d’intérêt pour les produits locaux.
«Le Québec traîne la patte au Canada. On a ici les lois les plus restrictives au pays en matière de production d’alcool», a indiqué le vigneron Matthieu Beauchemin, copropriétaire du Domaine Nival.
Le projet de loi 85 veut assouplir le cadre réglementaire auquel se heurtent les producteurs d’alcool. Mais ce n’est pas suffisant, disent-ils.