vendredi 19 avril 2024
Les microdistilleries québécoises crient famine...

Les microdistilleries québécoises crient famine...

Les microdistilleries se sont multipliées au Québec ces dernières années. L’offre de spiritueux locaux n’a jamais été aussi abondante. Pourtant, ces entreprises affirment crier famine, a constaté L’épicerie.

Plus de 70 vodkas et 200 gins distillés au Québec sont proposés à la Société des alcools du Québec (SAQ). Le consommateur a l’embarras du choix. En 10 ans, le nombre de microdistilleries est passé de 2 à près de 70. C’est toute une industrie qui s’est développée, créant des centaines d’emplois dans l’ensemble des régions et un agrotourisme dynamique.

Mais ce développement extraordinaire a un effet pervers : elles doivent se battre pour vendre leurs produits et dénoncent le poids des taxes qu’elles doivent remettre au gouvernement.

«L’alcool, c'est un secteur qui est très, très compétitif», affirme le président de l’Union québécoise des microdistilleries (UQMD), Joël Pelletier.

«La compétition est très féroce», ajoute le responsable de la gestion de l’offre et des produits Origine Québec, Simon Bourbeau, à la SAQ. «Évidemment, certains en écopent au niveau de la distribution et de leurs ventes.»

Lire la suite: Radio-Canada du 30 novembre 2022

Voir aussi: QUEL AVENIR POUR LES MICRODISTILLERIES D’ICI?