Des multimillionnaires d’Austin, en Estrie, ont ravagé des terres zonées agricoles et une érablière pour se construire illégalement un terrain de golf.
La Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ) a émis une ordonnance à la fin juillet demandant aux propriétaires de remettre le terrain dans son état initial. Mais pour Memphrémagog Conservation, ce n’est pas assez.
«C'est majeur parce qu'on se trouve à détruire les poumons et les reins du lac. Il faut avoir des amendes exemplaires à la hauteur des dommages de destruction des milieux humides et d'atteinte au réservoir d'eau potable qu’est le lac Memphrémagog pour 185 000 personnes», soutient Johanne Lavoie, présidente de Memphrémagog Conservation.
Elle souligne que les contraventions doivent être à la hauteur des gestes, mais aussi des moyens du propriétaire.
«Le propriétaire a acheté cette propriété-là à 14 millions de dollars. Pensez-vous qu'il a des moyens?», dit-elle.