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Un peu à l’image des paroles de la chanson de Gaston Mandeville, Le vieux du Bas-du-Fleuve qui était « caché dans le fond du bas du Saint-Laurent », Jean-Yves Roy, l’homme derrière Les herbes salées du Bas-du-Fleuve, racontait un peu à la blague qu’il allait se terrer dans son sous-sol pour produire ses pots. Il voulait en quelque sorte se faire oublier… puisqu’il n’arrivait pas à répondre à la demande grandissante pour ses herbes réputées. Mais c’était avant l’entrée en scène de Stéphanie Ross et de son conjoint, Guillaume Fournier.
Comme la majorité des habitants du Bas-Saint-Laurent, Mme Ross, âgée de 48 ans, a grandi avec le pot d’herbes salées, mélange de neuf herbes et légumes savamment assaisonné, utilisé pour agrémenter les soupes, les pâtés et les fameuses patates pilées, notamment.
Mais sa relation « d’affaires » avec ce produit phare de la région a commencé il y a quelques années alors qu’elle enseignait l’agriculture au centre de formation professionnelle de Saint-Joseph-de-Lepage, un village situé tout près de Mont-Joli, dans le Bas-du-Fleuve. Son collègue Jean-Yves Roy lui a alors fait part de son désir de se départir de l’entreprise qui a fait la renommée des herbes salées et de son inquiétude de la voir se retrouver entre des mains étrangères, voire de se faire avaler par une multinationale. Et il y avait le risque que la recette originale de la mère de M. Roy, « élaborée avec ce qu’il restait dans le jardin », soit dénaturée.
Stéphanie Ross, qui, de son propre aveu, roulait déjà à « 200 milles à l’heure » avec sa ferme laitière, sa bergerie et sa tâche d’enseignante, n’a malgré tout pas hésité à se lancer dans l’aventure avec son conjoint. En juillet 2023, ils devenaient propriétaires des Herbes salées du Bas-du-Fleuve, entreprise qui fête cette année son 60e anniversaire.