Si vous êtes un peu gourmand, vous avez sans doute remarqué la présence des produits des Filles Fattoush plus souvent dans les épiceries de votre ville ou de votre quartier. Et ce n’est pas terminé : dès l’automne, les salades et tartinades de cette PME montréalaise seront offertes dans les comptoirs de prêt-à-manger Rachelle-Béry.
On reconnaît le parfum moyen-oriental de cette entreprise à but lucratif et à vocation sociale, qui emploie (notamment) des réfugiées syriennes qui cuisinent ici les saveurs de leur pays.
Mais la croissance a élargi l’équipe qui compte maintenant quelques hommes, dont un plongeur iranien en cuisine.
« J’aime bien dire que nous sommes inclusives… », dit en souriant Geneviève Comeau, qui a cofondé l’entreprise il y a un peu plus de six ans avec sa collègue Adelle Tarzibachi.
Depuis, la croissance annuelle oscille entre 30 % et 40 % et les produits se retrouvent désormais dans 500 points de vente, notamment grâce à une entente exclusive avec les magasins IGA, qui distribuent leurs croustilles de pita parfumées notamment au cumin ou à la menthe. Dès le mois d’octobre, les Filles Fattoush se lancent aussi dans la viande, avec des paquets de poulet shish-taouk et des hauts de cuisse au sumac dans les comptoirs IGA.
« On est une entreprise avec une mission sociale, mais à but lucratif », précise Mme Comeau.