Un vignoble de Brigham en Estrie est probablement l’un des plus verts du Québec en s’efforçant d’employer un maximum de main-d’œuvre non humaine, notamment des troupeaux de moutons et de lamas, ainsi que des dizaines d’hirondelles.
Des lapins à queue blanche s’ébrouent sur le coteau.
Des poiriers et des cerisiers près des vignes y attirent les insectes pollinisateurs.
Une grange et des cabanes abritent les hirondelles qui se régalent d’insectes nuisibles.
«Je veux que mon vignoble grouille de vie», m’explique Simon Naud, le propriétaire du Vignoble de la Bauge qui s’efforce à réduire le plus possible l’empreinte environnementale de son entreprise.
Ces terres produisent du vin depuis 1986.
M. Naud a fait le saut vers l’agriculture biologique en 2016... mais ça ne lui suffisait pas!
«En 2019, j’ai commencé à intégrer des animaux comme les moutons, qui contribuent à mon travail», se souvient-il.
Il m’indique une brebis qui roupille dans l’herbe à l’ombre des pieds de vigne Frontenac.
Avec une trentaine de ses congénères laineux, elle passe l’été à brouter entre les rangs.