Face à l'inflation croissante, les traiteurs ont dû augmenter leurs prix, en moyenne de 15%, en réaction à la hausse des coûts des matières premières. Cette augmentation affecte les plats traditionnels de Noël, rendant la dinde, les tourtières, et les bûches plus coûteuses pour les consommateurs. Sylvain Desrochers, de Ailes du Palais, rapporte une hausse de 10 à 15% pour les matières premières. Seuls 5% des clients ont réagi négativement aux nouvelles tarifications. La Cuisine Maison, gérée par Bianca Bélanger, a adopté des augmentations progressives pour rester compétitive, malgré des hausses de prix en épicerie de 15 à 20%.
Julie St-Pierre, de Rosette Prêt-à-manger, choisit de ne pas augmenter les prix pour attirer une nouvelle clientèle, en dépit de l'inflation. Les consommateurs restent fidèles, malgré les augmentations. Les 3 Maîtres Gourmands, à Laval, connaissent une hausse de clientèle, surtout dans le secteur corporatif. Ils limitent les augmentations en achetant en grande quantité. Depuis la pandémie, plusieurs traiteurs se sont orientés vers des repas chauds, plus rentables et pratiques, s'éloignant des buffets froids moins lucratifs.
