vendredi 17 mai 2024
Le réchauffement climatique par le tourisme : majoritairement le transport!

Le réchauffement climatique par le tourisme : majoritairement le transport!

Les avions contribuent à 3% des GES de la planète, mais 12% des GES du transport en général. Les transports représentent autour de 77% des GES en tourisme[1] dont 41% pour l’aérien[2]. En comparaison, le secteur de l’hébergement représente autour de 6% des GES en tourisme, tout comme pour la restauration.

Ainsi, plus tu voyages loin et par avion, plus tu contribues à réchauffer le climat. Par nuitée, si tu voyages hors Québec comparativement à un voyage ici au Québec, ton empreinte carbone sera 5 fois plus élevée. Un constat simple qui doit guider les destinations dans leurs choix des marchés touristiques à solliciter comme l’a fait la Norvège, qui invite prioritairement les marchés offrant un ratio GES/dépenses intéressant ("high yield – low impact").

Les nouveaux avions fabriqués cette année – tout comme pour les navires de croisières très polluants – ont beau être énergétiquement plus performants, ça ne suffit pas et ils voleront durant les 20 à 30 prochaines années. Les émissions absolues de GES des transporteurs aériens canadiens ont augmenté de 53,2% entre 2012 et 2020. Cette hausse est nettement supérieure à l’amélioration de l’efficacité du carburant du secteur aérien entre 2008 et 2020, qui a été seulement de 2% par année. La seule solution est de diminuer les vols. Pour le Québec touristique, le tourisme de «proximité» (Québec, Canada, États-Unis), idéalement par automobile ou encore mieux par autocar ou train, est la solution vraiment durable à court terme.

Lire la suite: TourismExpress du 7 mars 2022