Les grands médias devraient réfléchir aux causes profondes de leur naufrage au lieu de l’attribuer au succès des grandes plateformes, estime notre rédacteur en chef Jérôme Blanchet-Gravel.
Le 1er août dernier, Meta a commencé à bloquer les contenus médiatiques sur Facebook et Instagram en réaction à la loi C-18 qui oblige les grandes plateformes à distribuer aux médias canadiens une partie de leurs revenus.
Officiellement, la législation fédérale «vise à renforcer l'équité des relations économiques entre les entreprises de nouvelles et les plateformes de communication».
Temps durs pour les grands médias
La tombée de C-18 coïncide avec une période extrêmement dure pour les grands médias canadiens et québécois, parmi lesquels Québecor. En raison de difficultés financières importantes, le groupe a annoncé que l’émission Le monde à l’envers animée par Stéphan Bureau ne reviendrait pas à la rentrée, et qu’il cesserait de payer son loyer à l’Assemblée nationale. Ces signes ne mentent pas.
La semaine dernière, Québecor a aussi dû gérer une certaine crise à l’interne, lorsque Libre Média a dévoilé que de nombreux articles dirigés contre les non-vaccinés avaient disparu de ses plateformes. Vous pouvez lire ici les explications du Journal de Québec.
Et vendredi dernier, Metro - journal woke à Montréal - a annoncé qu’il cessait ses activités.
Lire la suite: Libre Média du 13 août 2023