samedi 27 avril 2024
La rareté de main-d’œuvre entraînera-t-elle une hausse des coûts pour le client?

La rareté de main-d’œuvre entraînera-t-elle une hausse des coûts pour le client?

NOTE DE L'ÉDITEUR
Vivement le partage des pourboires entre toutes les parties prenantes, dans la restauration et l'hôtellerie.

 

La rareté de main-d’œuvre dans certains secteurs est telle qu’elle risque en fin de compte de faire grimper les coûts pour les consommateurs, avertit le Conseil du patronat du Québec. Dans le cadre d’un webinaire, tenu ce jeudi en présence du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, le président et chef de la direction du CPQ, Karl Blackburn, a cité le cas d’une restauratrice de la Gaspésie qui, faute de trouver un cuisinier au tarif qu’elle offrait au départ, a dû se résoudre à lui verser 30 $ l’heure.

« La réalité fait en sorte que malheureusement, cette spirale de pénurie de main-d’œuvre risque d’avoir des conséquences importantes sur l’inflation et, pour ces secteurs qui sont à faible marge de profit, inévitablement tout cela va se traduire par une augmentation des coûts des biens et des services. Ultimement, c’est le consommateur qui va payer plus cher », a opiné Karl Blackburn.

Lire l'article complet: HRImag du 17 juin 2021