samedi 27 avril 2024
L’art de nous faire perdre notre temps et notre énergie, alors que toute PME qui se respecte applique le français

L’art de nous faire perdre notre temps et notre énergie, alors que toute PME qui se respecte applique le français

La possibilité que le gouvernement Legault assujettisse les entreprises de moins de 50 employés au processus de francisation est mal vue par la majorité des PME québécoises, indique un sondage que publie ce lundi la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).

Ainsi, plus de la moitié des entrepreneurs (56 %) s'opposent à la perspective d'assujettir les entreprises de moins de 50 employés à ce processus, «car cela engendrerait encore plus de paperasse», indique dans un communiqué l’organisation qui compte 95 000 membres dans tous les secteurs d'activité et toutes les régions du Québec.

«La protection du français est très importante, ça vient chercher la fibre des entrepreneurs, affirme à Les Affaires François Vincent, vice-président Québec à la FCEI. Dans le même temps, les entreprises ne veulent pas remplir de la paperasse si cela n’est pas nécessaire.»

En fait, seulement le tiers des propriétaires de PME (34 %) sont favorables à ce que Québec assujettisse éventuellement les petites entreprises au processus de francisation, selon ce sondage en ligne auquel 781 membres québécois de la FCEI ont répondu du 4 au 31 mars 2021 — la marge d'erreur est de plus ou moins 3,5 %, 19 fois sur 20.

Ce processus prévu à la Charte de la langue française (dite loi 101) fait en sorte que les entreprises doivent remplir des formulaires et faire des suivis avec l'Office québécois de la langue française (OQLF). En ce moment, seules les entreprises de 50 employés et plus sont assujetties à ce processus.

Lire la suite: Les Affaires du 12 avril 2021