mercredi 15 mai 2024
Conseils pratiques pour faire échouer 3 arnaques courantes

Conseils pratiques pour faire échouer 3 arnaques courantes

NOTE DE L'ÉDITEUR
Une arnaque très populaire avec les plateformes de boutiques en ligne: Le présumé acheteur vous contacte pour vous dire qu'il va faire un paiement avec un chèque certifié, et il vous demande d'attendre de voir sur votre compte le montant. Dès que vous avez confirmé que le montant est bien visible, il vous envoie un transporteur pour ramasser les objets que vous vendez. Sauf que quelques jours plus tard, le chèque a rebondi, et vos objets sont partis et le courriel du supposé acheteur n'est plus bon.

 

Voleurs de NAS, faux messagers, rançongiciels sophistiqués... les esprits machiavéliques n’en finissent plus d’avoir de « bonnes idées ». Lisez quelques conseils pour leur faire échec.

L’escroquerie par livraison de colis se répand dans le monde : un objet de valeur, comme un téléphone portable, est livré à votre porte. Le colis est à votre nom sauf que... vous n’avez rien commandé. (Getty Images/Dougal Waters)

Au moment où nous entamons une nouvelle décennie, il serait encourageant de pouvoir dire qu’il y a une nette réduction des différents types d’escroquerie.

Or, il n’en est rien. À preuve, les chiffres du Centre antifraude du Canada (CAFC) montrent que les pertes totales dues aux escroqueries par hameçonnage signalées au Canada ont presque doublé entre 2018 et 2019 (de 127 128,96 $, on est passé à 296 355,74 $), même si le nombre de signalements a légèrement diminué (5 048 plutôt que 6 760).

Quelles sont les escroqueries qui font actuellement le plus de ravages? Selon Jeff Thomson, directeur de l’unité de réception des plaintes du CAFC, le harponnage (aussi connu sous le nom de fraude électronique) reste l’une des principales sources de revenus des fraudeurs qui ciblent les entreprises. En fait, il est en tête de liste quant aux pertes financières en 2019 (20 007 419 $).

Par ailleurs, il semble bien que l’arnaque au NAS et autres stratagèmes semblables fassent encore des victimes. Oui, les fins renards qui prétendent être des fonctionnaires du gouvernement fédéral sévissent encore. Même des employés du CAFC ont reçu des appels du genre, mentionne M. Thomson. (L’escroquerie est à tel point répandue que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes a récemment intensifié ses efforts pour la combattre.)

Lire l'article complet: CPA Canada du 30 janvier 2021