NOTE DE L'ÉDITEUR
Il n'y a pas que les restaurateurs qui le dénoncent. Même les particuliers en bavent devant toutes ces questions posées par les differents ministères. On rêve au jour où tous les paliers de nos élus communiqueront sur la même plateforme numérique.

Arthur Joncas, gestionnaire des restaurants L’Oeuforie à Québec et La Signature dans le quartier Limoilou, croit que les deux restaurants qu’il dirige ne pourront plus tenir le coup.

Après s’être fait refuser une aide de 15 000 $, «annoncée en grande pompe par le premier ministre François Legault», pour tous les restaurateurs et de l’industrie des bars pour aider à payer les frais d’exploitation, il n’est pas sûr que les établissements en auront pour longtemps. «On n’a plus d’option», dit-il.

«On a encore un petit coussin, mais on ne sera pas capable de durer six mois. C’est sûr», lance celui qui gère les deux restaurants appartenant à Joël Gagné. Il en veut au plan d’aide gouvernemental pour soutenir les restaurants et les bars. Ce programme annoncé le 1er octobre comprenait des prêts «pardonnables», dont le «pardon» ne pouvait pas excéder 80 % du montant du prêt contracté ou 15 000 $.

Le gouvernement du Québec avance l’argent, mais les demandes doivent être faites auprès des municipalités régionales de comté (MRC) ou les villes. Cette aide devait couvrir des dépenses courantes comme le loyer, les intérêts, les frais d’énergie, etc. pendant la fermeture des commerces en raison de la seconde vague de COVID-19. «C’est ça qui était annoncé et que ce serait accessible facilement», affirme le gestionnaire.

Or, il semble que ce n’est pas le cas. «C’est de la fausse représentation. De l’aide déguisée», clame M. Joncas.

Lire l'article complet: Le Soleil du 12 novembre 2020