samedi 4 mai 2024
Chef en pandémie: portrait des copropriétaires du Montréal Plaza en temps de crise

Chef en pandémie: portrait des copropriétaires du Montréal Plaza en temps de crise

« Le samedi 14 mars, ç’a été le dernier service. On a fermé la cabane. Le feeling était que tout va tomber. » C’est avec ces mots du chef Charles-Antoine Crête que commence le documentaire Chef en pandémie, une incursion dans l’univers de la restauration et les dédales d’une crise où tout doit être réinventé. À travers les mois d’incertitude captés par Marie-Philippe Gilbert et Van Royko, on y suit Crête et sa partenaire Cheryl Johnson, les copropriétaires du Montréal Plaza, dans une aventure dont on connaît trop bien la fin. Et ses suites.

« Van Royko et sa copine [Marie-Philippe Gilbert] sont arrivés en disant : “On pourrait faire des recettes !” [J’ai dit :] “Euh, non”, relate en riant Charles-Antoine Crête au téléphone. Je leur ai dit : “Si ça vous tente [de filmer], on ne sait pas ce qui se passe [en ce moment]. Au pire, ça donne rien, on aura eu du fun. On va se faire un film et on va le garder entre nous autres et ça fera des bons souvenirs.” Finalement, on ne l’a pas gardé entre nous autres, mais ça fait des bons souvenirs pareil ! »

Les bons souvenirs, ils se succèdent dès les premières semaines de fermeture jusqu’à la réouverture du Montréal Plaza le 3 septembre — un grand moment d’émotion. Entre les deux, on est happé par tous les défis qui s’enchaînent pour les deux comparses dont l’humeur et l’humour donnent le ton au récit. Tout comme l’esthétique visuelle du Montréal Plaza qui ponctue la trame narrative et qui ajoute à l’objectif du documentaire : parler d’une crise et faire sourire en même temps.

Lire l'article complet: Le Devoir du 6 novembre 2020