samedi 11 mai 2024
Le monde de l’itinérance guette n’importe qui d’entre nous

Le monde de l’itinérance guette n’importe qui d’entre nous

NOTE DE L’ÉDITEUR
Je connais ce monsieur, qui m'avait même aidé dans mon passé d’agent promotionnel. C’est un gentleman, un connaisseur de tableaux et un réseauteur hors pair. Je n’avais plus de ses nouvelles depuis des années.

 

Un collectionneur d’art qui a tout perdu pourrait sortir de sa misère si le musée montréalais dans lequel une partie de ses œuvres sont en dépôt trouvait un acheteur.

« C’est la honte d’être sans adresse fixe. Les personnes ne veulent pas raconter ces histoires et les gens ne veulent pas en entendre parler. C’est l’omerta », confie Denis-André Lépine, de sa chambre de l’ancien hôpital Royal Victoria converti en refuge pour la population itinérante.

L’homme de 69 ans vit en situation d’itinérance depuis bientôt trois ans.

Ça a commencé après un conflit acrimonieux avec les propriétaires de l’immeuble à logements de Westmount qu’il habitait depuis 39 ans. Tous ses biens ont alors été saisis et son bail a été résilié.

Cette situation l’a plongé dans « une profonde déprime » de laquelle il commence à peine à se sortir.

Après deux tentatives de suicide et des années à être trimballé d’un endroit à un autre, Denis-André Lépine emménagera finalement le 3 novembre dans des logements destinés aux aînés en situation d’itinérance.

Lire l'article complet: TVA Nouvelles du 25 octobre 2020