mardi 30 avril 2024
La majoration de la SAQ place les vignerons québécois en situation de crise

La majoration de la SAQ place les vignerons québécois en situation de crise

NOTE DE L'ÉDITEUR
Complètement R I D I C U L E comme situation pour nos vins du Québec. Cette situation est aberrante.
Nous sommes complètement déconnectés face à ce manque de Gros Bons Sens.

 

À partir du 1er décembre, les vignerons québécois font face à un défi majeur : ils doivent verser 40,3 % du prix de vente de leurs bouteilles vendues en épicerie à la Société des alcools du Québec (SAQ). Cette mesure, mise en place pour résoudre un différend commercial avec l'Australie, pèse lourdement sur les vignerons et les épiceries fines. Sébastien Daoust, vigneron, souligne l'impact significatif sur les marges bénéficiaires, tandis que Fred Tremblay, d'un autre vignoble, mentionne l'impossibilité de réaliser un profit sous cette contrainte. En conséquence, son entreprise a arrêté de vendre aux épiceries pour se concentrer sur les restaurants.

Louis Denault, président du Conseil des vins du Québec (CVQ), admet que le Québec était quelque peu en tort dans le litige avec l'Australie et a accepté cette majoration pour maintenir l'accès direct aux épiceries. Cependant, cette mesure entraîne des difficultés pour les vignerons, qui ne reçoivent aucun service en retour de la SAQ pour ce paiement.

En 2022, près de 31 % des vins québécois étaient vendus en épicerie. Les propriétaires d'épiceries fines, comme Pascale Rémond, sont également préoccupés par les répercussions de cette augmentation sur leurs ventes, en particulier en période d'inflation.

Malgré la promesse d'aide du ministre de l'Économie en 2021, les vignerons attendent toujours des actions concrètes du gouvernement. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) suggère l'abolition de la majoration plutôt que des mesures compensatoires.

La communication déficiente de la SAQ et du gouvernement ajoute à la confusion des vignerons, certains n'étant pas informés des procédures à suivre. La situation reste incertaine pour de nombreux vignerons et épiceries fines, qui craignent pour leur avenir financier et commercial.

Lire l'article complet: La Presse du 1er décembre 2023