Découvrez le Rhône Méridional, et plus particulièrement cette appellation méconnue qu’est l’AOC Lirac.
Une histoire ancienne, des vins d'exception
Situé au cœur de la Vallée du Rhône méridionale, Lirac est un cru viticole qui prospère tranquillement, à l'écart des sentiers battus. Cependant, sa tradition viticole remonte à l'Antiquité, et au Moyen-Âge, ses vins étaient déjà renommés pour leur qualité. Cette appellation s'étend sur les sols exceptionnels de quatre communes du Gard et offre une palette de trois couleurs. L'assemblage de ces terroirs différents crée le style Lirac : puissant, structuré, aromatique, mais toujours frais et élégant. Une pépite à découvrir absolument !
Cépages et saveurs
En rouge, le Grenache noir, la Syrah, le Mourvèdre et le Cinsault offrent une robe rubis profond, des arômes de fruits rouges et noirs, de garrigue et d'épices. En vieillissant, ils développent des notes de cuir, de réglisse, de truffe et de cacao. Équilibrés, ils marient puissance tannique et rondeur caractéristiques en bouche, avec un potentiel de vieillissement considérable.
En rosé, avec le Grenache noir, la Syrah et le Cinsault, on se laisse séduire par les arômes de fraise, de framboise et de fruits rouges. Onctueux mais dynamiques, ces vins offrent une bouche ample et une finale fraîche, avec une intensité aromatique remarquable.
En blanc, le Grenache blanc, le Bourboulenc, la Roussanne, la Clairette, le Picpoul, la Marsanne ou le Viognier donnent aux vins une robe claire et lumineuse. Ils révèlent des notes florales et fruitées, évoluant avec le temps vers des arômes de miel et de plantes de garrigue.
Une histoire riche
La vigne fait partie intégrante de cette région depuis deux millénaires. Au XVIe siècle, les vins de Lirac étaient déjà très prisés par les élites et ornaient les tables des cours royales en France et à l'étranger. La commune de Saint-Laurent-des-Arbres témoigne encore de ce passé fastueux. Elle abritait une vigne appartenant aux évêques, produisant suffisamment de vin pour être envoyée comme dîme de l'autre côté du Rhône. En 1904, le Comte Henri de Régis de Gatimel hérite du Château de Ségriès, un domaine encore présent aujourd'hui dans l'appellation. En 1925, il décide de replanter le vignoble selon les pratiques de l'ère romaine. L'AOC Lirac est classée cru des Côtes du Rhône le 14 octobre 1947.
Un Terroir Unique
Situé à 15 kilomètres au Nord-Ouest d'Avignon, sur la rive droite du Rhône, Lirac s'étend sur quatre communes, dont Roquemaure, le berceau des Côtes du Rhône, ainsi que Saint-Laurent-des-Arbres et Saint-Géniès-de-Comolas. Le climat méditerranéen y offre un ensoleillement exceptionnel, avec 2 700 heures de soleil par an.
Les sols de Lirac sont d'une grande diversité géologique. Aux extrémités de l'appellation, principalement sur la commune de Lirac, le vignoble repose sur des plateaux calcaires du Gard, recouverts d'une pellicule d'argile rouge et de cailloutis. Bien drainé, ce terroir donne naissance à des vins puissants, aux tanins solides et à un grand potentiel de garde. Au centre, comme à Saint-Laurent-des-Arbres, le vignoble repose sur d'anciennes terrasses alluviales du Rhône, composées de galets de quartz roulés et d'argile rouge charriés depuis les Alpes, posés sur un lit de sable. Enfin, les pentes de ces terrasses révèlent des sols sablonneux mêlés de petits galets provenant des éboulements successifs de terrain. À Saint-Géniès-de-Comolas, les vins rouges sont plus fins et moins tanniques.
Les sols de Lirac sont d'une grande diversité géologique. Aux extrémités de l'appellation, principalement sur la commune de Lirac, le vignoble repose sur des plateaux calcaires du Gard, recouverts d'une pellicule d'argile rouge et de cailloutis. Bien drainé, ce terroir donne naissance à des vins puissants, aux tanins solides et à un grand potentiel de garde. Au centre, comme à Saint-Laurent-des-Arbres, le vignoble repose sur d'anciennes terrasses alluviales du Rhône, composées de galets de quartz roulés et d'argile rouge charriés depuis les Alpes, posés sur un lit de sable. Enfin, les pentes de ces terrasses révèlent des sols sablonneux mêlés de petits galets provenant des éboulements successifs de terrain. À Saint-Géniès-de-Comolas, les vins rouges sont plus fins et moins tanniques.
