Dollarama, le géant du détail à Montréal, gagne en popularité dans un contexte d'inflation élevée, tout en faisant face à une concurrence accrue des épiciers. Selon Neil Rossy, PDG de Dollarama, le marché des denrées de consommation est devenu extrêmement compétitif. L'enseigne connaît un fort achalandage et est devenue un sujet populaire sur les réseaux sociaux, où les influenceurs discutent de son offre alimentaire non périssable.
Les épiciers réagissent en s'alignant sur les prix, bien qu'il y ait des limites à leur capacité d'alléger le fardeau des consommateurs. Cette situation intervient alors que les grands épiciers canadiens sont sous pression gouvernementale pour réduire leurs prix, bien que Dollarama n'ait pas été directement visée.
En dépit d'une légère modération de l'inflation alimentaire au Canada, les prix restent bien au-dessus de la moyenne historique. Dollarama enregistre une augmentation significative de l'achalandage, les consommateurs étant plus attentifs à leurs dépenses. Les ventes comparables de la société ont augmenté de 11,1 %, et son bénéfice net a bondi de 31,4 % pour atteindre 261,1 millions de dollars.
Néanmoins, après neuf mois de forte croissance, Dollarama n'a pas révisé ses prévisions annuelles à la hausse, suggérant une possible décélération au quatrième trimestre. Face à des questions sur l'avenir, Rossy reste prudent, tandis que la vice-présidente des finances, Jolyane Caron, note que la forte croissance de l'année passée rend les comparaisons difficiles. En conséquence, l'action de Dollarama a baissé de 2,06 % à la Bourse de Toronto.
