Je crois bien que dans la vie de chacun, on a déjà essuyé un refus ou un rejet d'amour, au moins une fois, sinon plusieurs fois. Et notre coeur s'est arrêté de battre, ou bien s'est promis de ne plus jamais aimer pour le restant de ses jours, tellement ça faisait mal.
Je crois bien aussi que celui (ou celle) qui a subi un refus, ou qui a décliné l'offre de la déclaration, les 2 côtés se sentent un peu beaucoup mal à l'aise, coupable de faire mal à l'autre.
Heureusement, grâce à la pandémie et aux nouveaux mots que les hautes autorités du ministère de l'Éducation ont inventés, ces sentiments tristes n'existent plus, dorénavant.
Et ça c'est grâce au concept que le mot « asynchrone » véhicule. Mot qui, dans toutes les institutions scolaires ces temps-ci, fait partie des qualificatifs pour des cours donnés par les enseignants version pandémie 2.0. Ces derniers donnent à leurs étudiants des cours en présentiel, en FAD (Formation à distance - et prononcer Fade - oui, des cours fades, sans saveur) en modes synchrone et asynchrone.
Mais revenons sur notre sujet : « Non, je ne t'aime pas... »
Ainsi, si quelqu'un vous déclare son amour, et que vous ne voulez pas le blesser, répondez-lui avec une réponse tendance :
« Moi aussi, je t'aime, mais, en ... asynchrone. Ça veut dire que tes sentiments sont là pour moi, et les miens sont là aussi pour toi, à la différence que ce ne sera pas au même moment. Garde espoir, le moment que tu arrêteras peut-être de m'aimer, alors c'est là que je vais t'aimer. »
C'est quand même une belle histoire d'amour réciproque, n'est-ce pas?
Voilà, il y a quand même des retombées positives en temps de COVID.
Cong-Bon Huynh
Mon Facebook
Mon Linkedin
#seulaubaravecunebière