NOTE DE L'ÉDITEUR
Montréal va finir par perdre le Grand Prix de la F1, avec toutes les bêtises encourues depuis les dernières années, et ce sont les pays arabes qui ont déjà ces Grands Prix, et qui en veulent d'autres!!!
Quant à la mascarade de l'escouade mobile de gestion de chantiers, pour nous les automobilistes, mais également les cyclistes, c'est une vraie farce. Que de stress, tant pour les travailleurs des chantiers que pour ceux qui circulent en ville, et ailleurs au Québec.
Sans oublier les grèves des différentes entreprises juste avant le Grand Prix et le début de la saison estivale 2025.
J’ai dû relire ce texte deux ou trois fois, pour bien le comprendre, et ce n’était pas à cause de mes nouveaux verres progressifs.
Montréal a décrété un « moratoire » sur les chantiers du centre-ville pendant le Grand Prix de la F1, a-t-on appris lundi dans un article de La Presse. C’était écrit noir sur blanc1.
Excellente nouvelle, jusque-là.
Les milliers de touristes qui déferleront sur les rues Peel et Crescent auront la sainte paix ! Il n’y aura pas de marteaux-piqueurs ni d’échafaudages sur Sainte-Catherine et Sherbrooke !
Pas tout à fait.
Il fallait poursuivre le paragraphe. « Mais les 75 chantiers déjà en cours seront tolérés. »
Re-relecture, pour bien saisir l’affaire.
Il y aura bel et bien un « moratoire », mais il touchera seulement d’hypothétiques nouveaux chantiers.
Autrement dit, la Ville de Montréal n’entamera pas de travaux de voirie pendant la F1, et elle ne délivrera pas de permis à des entrepreneurs privés durant cette période. (Vous savez, tous ces constructeurs qui ont l’habitude de démarrer un projet au centre-ville en plein week-end.)
Les 75 chantiers déjà en cours, eux, seront intouchés. La grosse affaire !
Une non-nouvelle, plutôt.
La vraie nouvelle se trouve ici : les employés de la Ville de Montréal ont réussi à retirer 215 cônes orange ces derniers jours dans le quadrilatère formé par le boulevard Saint-Laurent ainsi que les rues Peel, Saint-Antoine et Sherbrooke, au terme d’un blitz d’inspection.
Les cônes saisis étaient « non conformes », m’a expliqué le porte-parole de la Ville de Montréal, Philippe Sabourin. Ils étaient excédentaires, donc inutiles.