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Le congé de taxe fédérale arrivera comme une bouffée d’air frais pour les restaurateurs et les commerçants

Le congé de taxe fédérale arrivera comme une bouffée d’air frais pour les restaurateurs et les commerçants

Le congé de taxe fédérale arrivera comme une bouffée d’air frais pour les restaurateurs et les commerçants qui en arrachent depuis la pandémie, mais un peu trop tard pour le magasinage des Fêtes.

«C’est sûr que ça va aider. La taxe de 5%, c’est beaucoup sur une facture, surtout quand c’est multiplié par cinq pour une famille», lance Panagiotis Berlemis, propriétaire de La Maison Grecque, qui a pignon sur rue sur Le Plateau-Mont-Royal depuis 45 ans.

Avec l’augmentation des prix des aliments, il a dû augmenter ses prix et il n’a pas autant de réservations qu’avant. La TPS, ses clients peuvent bien s’en passer, croit-il.

La pandémie et l’inflation ont été des coups durs pour les restaurateurs.

Plus de la moitié des entreprises en restauration enregistrent des pertes ou atteignent tout juste le seuil de rentabilité, contre seulement 12% avant 2020, selon Restaurants Canada.

Le congé de taxe fédérale est donc plus que le bienvenu et les chèques de 250$ du gouvernement Trudeau aux gens qui gagnent moins de 150 000$ par an aussi.

«Ce qu’on espère, c’est que ça permette aux gens un petit extra qui les encouragera à faire une sortie ou deux de plus au restaurant pendant le temps des Fêtes», souligne Nicolas Filiatrault, directeur général des rôtisseries Benny & Co. et vice-président de Restaurants Canada.

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