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La crise devrait être terminée d’ici le mois de mai, assure la SAAQ

La crise devrait être terminée d’ici le mois de mai, assure la SAAQ

NOTE DE L'ÉDITEUR
Les hackers doivent rire dans leur barbe, avec la déconfiture totale de la SAAQ. Avant l'implantation du numérique, c'était un régal de se pointer dans les centres de service de cette société d'État. Les préposés aux comptoirs connaissaient leur travail sur le bout des doigts et le tout se déroulait dans les temps. Quelques génies ont voulu passer directement au processus de la carte identitaire unique, en sacrifiant le système qui était déjà en place et qui fonctionnait très bien.

 

Mémo à ceux qui piloteront le virage informatique de la future Agence de santé : regardez ce qui se passe à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) et faites le contraire.

La SAAQ a réuni les trois ingrédients à la base des ratés informatiques : une fonction publique dégarnie, une gestion imprévoyante et un gouvernement qui impose un calendrier trop serré.

Comme les autres sociétés d’État, la SAAQ a sa propre direction. Quand un problème survient, c’est d’abord elle qui doit s’expliquer.

Ultimement, cette direction se rapporte à la ministre des Transports, Geneviève Guilbault. En vertu de la responsabilité ministérielle, celle-ci doit aussi rendre des comptes. Elle a donc écourté sa mission en Europe à cause de la crise.

Son rôle n’est pas que symbolique. Elle a mis de la pression sur la SAAQ et elle a trouvé elle-même des solutions. Un exemple : le délai de 90 jours accordé aux conducteurs dont le permis arrivera à échéance d’ici le 1er juin.

Lire la suite: La Presse du 7 mars 2023