Au Québec, l’automne nous apporte le retour de ses paysages resplendissants des rouges et ors. Aussi c’est le temps de sortir prendre l’air. « On va aux pommes » comme on dit ici, une activité bien ancrée dans les mœurs de cette société francophone. Une activité maintenant imitée par les communautés ethniques nouvellement arrivées. La cueillette des pommes est le prélude et l’occasion de conserver ce merveilleux fruit pour le rude hiver québécois.
La gastronomie du Québec possède des racines françaises et déjà les premiers arrivants en Nouvelle-France avaient apporté les pommiers de Normandie. Les hybrideurs d’Amérique ont raffiné la culture de ce fruit pour le rendre à la fois de plus en plus délicieux et surtout un arbre fruitier capable de supporter les grands froids.
L’histoire de notre gastronomie est intimement liée à la cuisine de nos ancêtres. Encore aujourd’hui nos écoles culinaires enseignent les fondements de cette cuisine française si prestigieuse. À la conquête britannique, il se produit un métissage de cultures alimentaires et notre gastronomie s’en trouve bonifiée. Plusieurs auteurs situent les grands changements dans les tendances alimentaires avec l’arrivée d’Expo 67.
Je dois dire que les chefs québécois du début du 20e siècle avaient déjà accès à un livre édité par le ministère de la voirie du gouvernement du Québec (le ministère du Tourisme et des Loisirs n’existait pas à l’époque). « La bonne cuisine Canadienne », une édition de 1929, un traité d’art culinaire à l’usage des hôtels de la province de Québec est l’énoncé de cette édition culinaire avant-gardiste permettant aux chefs cuisiniers du Québec d’approfondir leurs connaissances en harmonie avec les techniques de cette cuisine française.
Lire le texte complet dans l'édition de mars 2019 du Touristica (pages 84 à 87)
