jeudi 28 mars 2024
À Montréal, un quart des cônes seraient «inutiles», c’est-à-dire «abandonnés» ou «sans objet»...

À Montréal, un quart des cônes seraient «inutiles», c’est-à-dire «abandonnés» ou «sans objet»...

NOTE DE L'ÉDITEUR

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Les cônes sont partout, mais on ne connaît pas véritablement leur nombre. Le ministère des Transports (MTQ) et la Ville de Montréal ignorent jusqu’ici combien de cylindres orangés se trouvent dans les rues de la métropole, la majorité relevant des entrepreneurs privés embauchés pour réaliser les chantiers. Pour plusieurs, la situation illustre que les autorités n’utilisent pas toutes les technologies à leur disposition.

La Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) dévoilait récemment une étude mettant en lumière la surabondance des cônes au centre-ville. Malgré les nombreuses données compilées par les auteurs, une question restait en suspens : combien y en a-t-il ?

« Les entrepreneurs peuvent mettre les cônes en place eux-mêmes ou faire affaire avec un sous-traitant, mais dans tous les cas, Montréal n’est pas en mesure de préciser le nombre de cônes loués », répond le porte-parole de la Ville, Hugo Bourgouin, dans un courriel acheminé à La Presse.

Au gouvernement Legault, le son de cloche est relativement le même. « Le ministère des Transports (MTQ) ne connaît pas le nombre total utilisé ni le coût d’achat de cet équipement, qui est la propriété des entrepreneurs privés, ou de municipalités, et qui est généralement inclus dans des contrats de gestion de la circulation », avoue le porte-parole du MTQ, Louis-André Bertrand.

La CCMM constatait pourtant qu’en un an, 94 % des artères du centre-ville avaient été entravées à un moment ou à un autre. L’étude a aussi démontré qu’un quart de ces cônes seraient « inutiles », c’est-à-dire « abandonnés » ou « sans objet ».

Lire la suite: La Presse du 31 janvier 2023