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Ces arnaques d'applications sur nos téléphones faites à notre insu

Ces arnaques d'applications sur nos téléphones faites à notre insu

Une application musicale qui facture 520 $ par an contre le gré de ses abonnés. Un portefeuille numérique qui dilapide le fonds de retraite de ses utilisateurs. Un jeu pour enfants qui est en réalité un casino en ligne… Les arnaques pleuvent dans les boutiques d’applications d’Apple et de Google. Et très peu est fait pour freiner le phénomène. En fait, le pire reste peut-être à venir.

Au début janvier, les créateurs de l’application montréalaise AmpMe se sont soudainement retrouvés dans l’embarras quand il a été découvert que l’application faisait tout ce qu’elle pouvait pour forcer ses utilisateurs à s’y abonner. Le coût de cet abonnement s’élève à 10 $ par semaine. Le renouvellement est automatique et à perpétuité. Le résilier par la suite est plutôt compliqué.

Depuis 2018, AmpMe aurait, selon l’estimation d’analystes indépendants, engrangé des revenus de 18 millions de dollars américains en misant sur ce stratagème. L’application mise aussi sur une tonne de critiques élogieuses qui paraissent sur sa page dans l’App Store. Léger détail : ces critiques dithyrambiques ont manifestement l’air fausses.

Il faut dire que, pour faire « vendre » des applications, les faux éloges sont une tactique très répandue. Pour faire des sous, les abonnements aux modalités pas toujours très claires en sont une autre. Tant Apple que Google, qui pour sa part gère le Play Store des téléphones Android, peinent à toutes les attraper.

Lire l'article complet: Le Devoir du 28 février 2022