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Montréal défigurée par les graffitis

Montréal défigurée par les graffitis

NOTE DE L'ÉDITEUR
Il incombe aux policiers et aux surveillances de quartier de faire de la sensibilisation contre ces graffitis et même de sévir.
Il en incombe aussi aux propriétaires des édifices et des commerces à nettoyer les murs, et surtout avec la participation de la Ville de faire le nettoyage de ceux-ci! Une ville laissée à l'abandon se meurt à petit feu...

 

Les graffitis pullulent à Montréal. Ils sont même plus nombreux depuis le début de la pandémie. Que fait la Ville pour combattre ce fléau qui, pour beaucoup, alimente un sentiment d’insécurité ? Elle s’en remet aux arrondissements qui, dans certains cas, consacrent des centaines de milliers de dollars pour tenter de s’en débarrasser avec plus ou moins de succès. La bataille est-elle perdue ?

Une bataille perdue ?

Les graffitis défigurent le paysage montréalais, et tout semble indiquer que ça empire. Dans le centre-ville, des commerces fermés couverts de tags témoignent d’un certain laisser-aller. Dans le Mile End, la rue Bernard en est couverte. Plus loin, le pont Van Horne en est entièrement tapissé. On en voit dans de nombreux quartiers, sur des immeubles, l’échangeur Turcot, mais aussi des vitres, du mobilier urbain, des chantiers de construction, des camions ou des conteneurs…

« Il n’y a pas de statistiques sur les graffitis, mais on remarque une explosion, une augmentation importante », affirme Glenn Castanheira, directeur général de Montréal centre-ville, société de développement commercial. 

Depuis la pandémie, plusieurs arrondissements, dont Ville-Marie, Le Plateau-Mont-Royal, Le Sud-Ouest et LaSalle, observent le même phénomène, tout comme des acteurs de la scène artistique et touristique.

« Moi, je trouve qu’il y en a plus, c’est sûr », lance Elizabeth-Ann Doyle, cofondatrice de l’organisme de bienfaisance MU, qui réalise des œuvres murales à Montréal depuis 15 ans. « C’est clair que je le remarque. J’habite dans le Plateau. »

« C’est la vacance qui appelle à ce genre d’actes », ajoute Taïka Baillargeon, directrice adjointe aux politiques chez Héritage Montréal.

Lire la suite: La Presse du 28 novembre 2021