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Le parc des Laurentides à travers les époques

Le parc des Laurentides à travers les époques

NOTE DE L'ÉDITEUR
Les commerciaux, les camionneurs, les automobilistes redoutaient cette route dans les annés 70, 80 et 90, autant que celle de Montréal-Ottawa, tellement il y avait des impondérables: accidents, tempêtes de neige, épais brouillard, manque d'effectifs d'ambulances, de police...
Aujourd'hui, c'est une belle autoroute qui a été réalisée, grâce à la pression des populations environnantes. Néanmoins, il n'y a pas de garage mécanique sur le parcours!

 

À Québec et au Saguenay–Lac-Saint-Jean, on surnomme encore la réserve faunique des Laurentides le «Parc», sans plus de présentation. Les habitués en parlent comme d’une vieille connaissance. Ou comme un adversaire redoutable, surtout en hiver. À tout seigneur tout honneur, au moment où l’on souligne les 125 ans de la création du parc des Laurentides, approchez-vous pour entendre la fabuleuse histoire des débuts de ce royaume...

Il était une fois un territoire qui faisait 30 % de la superficie de la Belgique. Un pays immense qui s’étirait de la ville de Québec jusqu’au lac Saint-Jean. L’eau semblait plus froide. Les truites plus grosses. Le climat plus rude que partout ailleurs. Pendant longtemps, on y croisait seulement des chasseurs autochtones et quelques aventuriers blancs.

Vers 1850, des curés voulaient dompter cette «mer d’épinettes». Ils rêvaient d’y implanter des fermes et des pâturages. Peine perdue. Avec le temps, ils avaient tous renoncé à coloniser ces terres hostiles, que l’hiver n’abandonne jamais longtemps.

Même en 1877, lorsque le gouvernement du Québec prétend avoir complété ce qui ressemble vaguement à un chemin, la traversée du territoire n’est pas de tout repos. Il faut 20 heures pour aller de Québec jusqu’au grand lac Jacques-Cartier. Et on conseille de prévoir 28 heures supplémentaires pour atteindre le lac Saint-Jean. (1)

Quelques années plus tôt, les mésaventures d’un couple britannique avaient servi d’avertissement à tous les explorateurs en herbe...

Lire l'article complet: Le Quotidien du 7 août 2021