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Quand les restrictions imposées aux bars seront-elles enfin abolies?

Quand les restrictions imposées aux bars seront-elles enfin abolies?

NOTE DE L'ÉDITEUR
C'est quasiment un retour à la prohibition "déguisée"!
Cela n'a aucun bon sens, car quelle différence entre siffler un scotch à minuit ou à 4 heures du matin?

 

Les tenanciers de bars du Québec ne comprennent pas pourquoi la règle de santé publique interdisant la vente d’alcool après minuit est toujours en vigueur alors que la situation épidémiologique semble sous contrôle. Selon eux, elle nuit aux affaires et pousse certains clients à boire de façon excessive. « Ça n’a absolument aucun sens », s’insurge Ziggy Eichenbaum, propriétaire du Ziggy’s Pub au centre-ville de Montréal.

D’après ses chiffres, le last call de minuit plutôt qu’à 3h lui fait perdre de 50 % à 60 % de son chiffre d’affaires en soirée. M. Eichenbaum plaide que ces heures d’affaires limitées sont déraisonnables alors que les autres provinces, incluant l’Ontario, permettent aux bars de fonctionner selon les heures d’ouverture prépandémie de COVID-19. « On dirait que le premier ministre pense que les Québécois ne savent pas boire, critique M. Eichenbaum. C’est correct dans le reste du Canada, sauf au Québec. »

Les directives de la santé publique imposent aux bars et aux clubs de fermer leurs portes à 2h, mais la vente d’alcool doit cesser dès minuit. De plus, les clients doivent tous être assis et la danse demeure interdite. Le président de la Nouvelle association des bars du Québec, Pierre Thibault, a affirmé qu’il s’inquiétait pour l’avenir des boîtes de nuit montréalaises, dont plusieurs sont toujours fermées. Si la situation est frustrante pour de nombreux bars, plusieurs réussissent à survivre avec les ventes d’alcool entre midi et minuit.

Lire l'article complet: HRImag du 21 juillet 2021