samedi 20 avril 2024
Ces horreurs d'immeubles de Montréal détenus par des spéculateurs

Ces horreurs d'immeubles de Montréal détenus par des spéculateurs

Elles sont parfois abandonnées, parfois entretenues. Parfois vacantes, parfois occupées. Mais elles ont toutes un point en commun : elles sont laides. Les verrues urbaines défigurent des portions importantes du cœur de Montréal. Pendant que les propriétaires s’en lavent les mains ou appellent à la patience, l’administration municipale se dit impuissante.

Dix verrues parmi tant d’autres

Pourquoi ne pas trouver et contacter les propriétaires d’immeubles qui défigurent Montréal afin de leur demander des comptes sur l’état de leur propriété ? C’est avec cette idée en tête que La Presse a établi une liste de 10 verrues urbaines particulièrement répugnantes, présentées ici sans ordre particulier. La liste aurait pu s’allonger bien davantage, mais nos choix se veulent représentatifs.

L’ancienne gare Centrale d’autocars
1717, rue Berri

Une décennie après l’inauguration de la nouvelle gare d’autocars de Montréal, les touristes et les autres voyageurs qui l’empruntent doivent toujours longer le cadavre de la précédente pour rallier la station de métro Berri-UQAM. Adopté par les sans-abri, bordé de clôtures métalliques récemment recouvertes d’un filet de sécurité, le bâtiment brun tranche face à la Grande Bibliothèque. L’édifice a récemment été récupéré par la Ville de Montréal, qui y loge une entreprise d’économie sociale et un organisme communautaire. Mais le responsable de l’habitation de l’administration Plante, Robert Beaudry, promet de lancer un chantier pour trouver une idée de réaménagement.

Lire l'article complet: La Presse du 16 mai 2021