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Salles à manger fantômes: des restaurateurs peinent à survivre

Salles à manger fantômes: des restaurateurs peinent à survivre

Contraints de servir une clientèle invisible, certains propriétaires de restaurant travaillent sept jours sur sept depuis un an pour des pinottes, souvent presque seuls, sans savoir encore quand prendra fin ce long calvaire.

C’est quand la dernière fois que vous avez vu, en personne, votre restaurateur préféré ? Vous ennuyez-vous de lui ? Parce que le contraire, en tout cas, est probablement vrai. Pour ceux dont la vocation est de tenir un restaurant, le fait de ne plus voir ses clients attablés en chair et en os, de ne plus les entendre, s’avère contre nature.

Contraints de servir une clientèle invisible, certains propriétaires de restaurant travaillent sept jours sur sept depuis un an pour des pinottes, souvent presque seuls, sans savoir encore quand prendra fin ce long calvaire.

C’est quand la dernière fois que vous avez vu, en personne, votre restaurateur préféré ? Vous ennuyez-vous de lui ? Parce que le contraire, en tout cas, est probablement vrai. Pour ceux dont la vocation est de tenir un restaurant, le fait de ne plus voir ses clients attablés en chair et en os, de ne plus les entendre, s’avère contre nature.

« J’ai du mal à recruter du personnel parce que les employés me disent que travailler dans un restaurant vide pour remplir des boîtes de carton que les mêmes livreurs viennent prendre sans même te regarder dans les yeux, ce n’est pas ça leur métier », me confie Élise Bellerose, la propriétaire du bistrot végétalien Antidote, situé dans Hochelaga.

Lire l'article complet: TVA Nouvelles du 6 mai 2021