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« On est pris en otage en attendant d’avoir la haute vitesse »

« On est pris en otage en attendant d’avoir la haute vitesse »

Impossible pour un producteur laitier de l’Estrie de profiter pleinement de son investissement de 3 M$ dans ses installations, en l’absence d’une connexion internet haute vitesse.

« Tu ne peux plus avoir une business aujourd’hui sans avoir internet. En agriculture, on investit pour être plus productifs », lance Philipp Stirnimann, qui réside à Sainte-Edwidge-de-Clifton.

« Chez nous, mon projet pour me moderniser m’a coûté 3 M$, mais j’ai de la misère à avoir un réseau internet qui marche. Trouvez l’erreur! » déplore-t-il.

L’agriculteur, qui est également président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) pour la région de Coaticook, a acheté quatre robots de traite, il y a trois ans.

Ceux-ci collectent une panoplie de données sur ses quelque 230 vaches en lactation.

En temps normal, ces robots permettent d’obtenir des informations sur la reproduction, le lait, la santé et la qualité du lait des animaux.

Comme M. Stirnimann n’a pas l’internet haute vitesse et que le service qu’il a en ce moment – qui lui coûte 350 $ par mois – est limité, il lui arrive régulièrement de ne pas pouvoir obtenir ces statistiques.

Lire la suite: TVA Nouvelles du 20 février 2021