mardi 23 avril 2024
Les principes du surf nécessaires en affaires, selon Olivier Shmouker du journal Les Affaires

Les principes du surf nécessaires en affaires, selon Olivier Shmouker du journal Les Affaires

Et voilà, c’est reparti pour un tour! Nous voilà de nouveau en confinement, à tout le moins pour trois régions du Québec, d’autres risquant de suivre dans la foulée si jamais le nombre de nouveaux cas de COVID-19 ne cesse de croître dans les prochains jours. Il suffit de regarder autour de soi pour constater combien le coup est rude…

La question saute aux yeux: comment surmonter au mieux le nouveau confinement? Oui, comment faire pour ne pas voir son moral tomber à terre, pour vivre avec un tel stress?

La bonne nouvelle, c’est que je crois bien avoir trouvé une réponse pertinente à ce sujet. Une réponse dénichée dans un endroit improbable, à savoir dans le tout nouveau livre de Joël de Rosnay, «Petit éloge du surf» (Éditions François Bourin, 2020). C’est que le scientifique français, connu pour avoir enseigné au MIT et pour avoir signé des bestsellers comme «Le Macroscope», y parle d’un aspect méconnu de sa vie, les années 1960 où il a été l’un des pionniers du surf en France et, ce faisant, en tire des enseignements d’une troublante actualité, aujourd’hui que chacun de nous se doit de «surfer» sur la 2e vague de la pandémie du nouveau coronavirus…

«C’est en surfant les vagues les unes après les autres depuis des décennies que j’ai compris à quel point le surf est une bonne image de la vie, note Joël de Rosnay. On fait le choix d’aller dans une direction, des événements imprévus surviennent, on est obligé de bifurquer, de changer d’itinéraire, parfois de revenir sur le chemin parcouru. Le surf enseigne l’adaptation permanente, ou ce que j’appelle le déséquilibre contrôlé. Il faut avoir un cap, savoir où l’on veut aller, détecter les modifications qui interviennent, se réadapter, reprendre un nouveau cap.»

À ses yeux, ce qu’il faut viser, c‘est «glisser sur les difficultés du monde et de la vie, se frayer un passage de manière fluide entre les obstacles, accepter le changement permanent plutôt que de se cogner à des murs».

Lire l'article complet: Les Affaires du 30 septembre 2020