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La situation actuelle représente énormément de défis à surmonter pour les restaurants et les bars

La situation actuelle représente énormément de défis à surmonter pour les restaurants et les bars

Une promenade sur les grandes artères marchandes de Montréal permet de constater ce que les gérants de restaurants et de bars affirment sans réserve : les temps sont particulièrement durs dans leur secteur économique.

Rue Crescent, au coeur du centre-ville, les terrasses commencent très doucement à s'animer à l'heure du lunch. De manière générale, c'est loin d'être aussi occupé qu'avant, confirme Lae Schmidt, une gérante du resto-bar Wienstein & Gavino's.

La rue est piétonne depuis le début du week-end et la mesure a porté ses fruits. Les deux derniers jours ont été les plus occupés depuis la réouverture il y a environ un mois, confie-t-elle à La Presse canadienne. Ça a fait une très grosse différence, surtout que les gens veulent manger à l'extérieur sur la terrasse.

Plusieurs employés sont découragés, relate-t-elle. Tous essaient de garder le moral et le sourire, même s'il est parfois impossible à voir derrière leur masque, ce qui représente, dit-elle, un problème dans ce secteur économique qui s'efforce de faire vivre une expérience.

Non loin de là, dans un autre resto-bar, un gérant qui n'est pas autorisé à parler aux médias a confié que la situation est difficile tant sur les finances de l'établissement que sur le moral. Des employés pleurent, lance-t-il.

«La situation actuelle représente énormément de défis à surmonter. Il ne faut absolument pas tenir pour acquis que la réouverture des salles à manger nous permet d'affirmer qu'on est sortis de l'auberge, bien au contraire.» - François Meunier, vice-président aux affaires publiques de l'Association Restauration Québec

Les trois mois de fermeture durant le confinement ont été une catastrophe et ont fait énormément de dommages, note-t-il. Le fait de ne pouvoir opérer qu'avec une fraction de leur capacité normale a également des conséquences importantes.

Lire l'article complet: Radio-Canada du 27 juillet 2020