Le regain de vie tant espéré par les restaurateurs et tenanciers se fait timide depuis la réouverture de leurs commerces il y a près de trois semaines, eux qui doivent parfois faire face à une clientèle peu scrupuleuse quant aux règles d’hygiène à respecter.
Si la relance du milieu de la restauration laissait entrevoir un retour de plus en plus concret à la vie normale, les restaurateurs restent bien loin de cette normalité.
Le cocktail météorologique parfait d’hier en a servi un exemple flagrant : un soleil de plomb et une température confortable, conjugués à une journée de week-end. Et pourtant, les commerces et restaurants de plusieurs artères commerciales névralgiques de Québec étaient pratiquement au point mort au passage du Journal en début d’après-midi.
« Les gens font des marches, mais ça ne consomme pas. Pour les restaurateurs, ce n’est pas le Klondike », remarque le propriétaire du Bistro B et du ARVI, François Blais.
« C’est plus difficile que d’habitude, témoigne Yannick Parent, qui possède plusieurs établissements, dont le Bello et La Bûche. Ce n’est pas la folie normale. Ça n’a rien à voir avec ce qu’on fait comme chiffre d’affaires habituellement pendant l’été. »
La clientèle québécoise a de grands souliers à chausser pour soutenir ses restaurants, les touristes étant majoritairement rayés du portrait pour la période estivale.
Lire l'article complet: TVA Nouvelles du 5 juillet 2020