jeudi 28 mars 2024
De sa confection à sa mise à la poubelle: le cycle de vie de votre masque

De sa confection à sa mise à la poubelle: le cycle de vie de votre masque

C'est le symbole universel de la pandémie de COVID-19, et un accessoire crucial pour endiguer la contagion. Mais d'où viennent les masques qui couvrent désormais les visages du monde? Où sont-ils obligatoires? Combien coûtent-ils? Ou finissent-ils? De Beyrouth à Johannesbourg en passant par Bruxelles ou Hong Kong, quelques réponses.

Une habitude diversement partagée

Dans une grande partie de l'Asie orientale, où il a fait son apparition il y a un siècle, le masque est un automatisme: l'épidémie de SRAS en 2002-2003 a contribué à le normaliser, le transformant en «objet du quotidien, ludique, personnalisé», observait en avril auprès de l'AFP l'anthropologue médical Christos Lynteris.

Au Japon, le port du masque dit «chirurgical» est très répandu en hiver et au printemps. Il est perçu autant comme un moyen de se protéger soi-même que de préserver les autres.

À l'inverse, en Europe, il était rare jusqu'alors de sortir masqué, particulièrement en France où «l'idéal des Lumières» veut que «le citoyen se présente à visage découvert dans l'espace public», notait l'anthropologue Frédéric Keck dans une récente tribune au Monde.

Le manque de familiarité se dénote dans des usages peu orthodoxes: masques sous le menton ou nez qui dépasse. En Irak, l'AFP a observé des scènes étonnantes: des clients sortant d'un magasin passant leur masque à ceux qui y entrent...

Lire l'article complet: Le Soleil du 15 mai 2020