jeudi 25 avril 2024
Les 10 vins et spiritueux du commissaire Maigret

Les 10 vins et spiritueux du commissaire Maigret

Suivre les enquêtes de Jules Maigret, c'est s'aventurer dans tout ce que la France produisait comme alcools et vins dans les années trente à soixante.

Jules Maigret, fils d'un régisseur de château du côté de Moulins, devenu le flic le plus célèbre de France grâce à Simenon, possédait un lever de coude à provoquer un tennis-elbow et une descente qu'aucun cycliste n'aurait souhaité remonter. Déjà en temps « normal », il passe facilement du sauvignon au calvados, sans oublier l'étape demi de bière pour faire descendre les sandwichs les soirs d'interrogatoire. Mais, quand il s'enrhume, alors là, c'est l'enfer. C'est le cas dans « Maigret et le marchand de vin », où le fin limier tousse, mouche et dépasse les 38° de température. La méthode de soins façon Maigret est assez radicale : deux verres de marc avec le père de la victime, un grog bien tassé coté rhum, un cachet d'aspirine et au lit.

Le lendemain, la fièvre a un peu baissé mais, avec les traîtres virus, il faut rester sur ses gardes. Alors, on remet ça au rhum dans un bistrot avenue de l'Opéra, puis une bouteille de bourgueil avec la blanquette de veau à la brasserie Dauphine, suivie d'une petite poire « en digeo », sans doute pour la soif. Le soir, exténué et fiévreux, il se remet doucement dans la tiédeur du foyer boulevard Richard-Lenoir avec une choucroute et de la bière. « Avec la choucroute, je ne vois pas ce que je boirais d'autre. »

Lire l'article complet: Le Point.fr du 13 juin 2020