mardi 23 avril 2024
Fermer les rues de Montréal à gogo sans consultation n'est pas très démocratique

Fermer les rues de Montréal à gogo sans consultation n'est pas très démocratique

Ça va déjà assez mal dans les commerces, est-ce qu’on peut juste essayer de ne pas étouffer ceux qui surnagent à Montréal ?

Non, non, non, vous ne m’aurez pas dans un débat bidon char versus vélo/piéton. Je n’embarque pas dans cette fausse opposition. Il y a de bonnes raisons de fermer des rues ou des bouts de rue. Mais encore faut-il les choisir.

Moins de circulation, plus de gens dehors et un besoin d’espace… Tout est réuni ce printemps pour que les villes, un peu partout dans le monde, « redonnent » des rues aux piétons.

C’est sans doute une belle et bonne chose. Mais ça dépend quelle rue. Quel bout de rue. Ça dépend de ce qui s’y passe.

Dans l’enthousiasme piétonnisant du printemps, la Ville de Montréal a annoncé carrément la fermeture du boulevard Saint-Laurent dans toute la Petite Italie. Le maire de l’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie, François-William Croteau, a dit chez Arcand que la mesure était temporaire et que « jamais » le boulevard Saint-Laurent ne deviendrait piéton.

Mais la mesure, a-t-il expliqué, est nécessaire pour permettre la distanciation et l’ouverture des commerces.

Vraiment ?

Lire l'article complet: La Presse du 26 mai 2020