vendredi 19 avril 2024
Les pêcheurs de homard n'ont toujours pas d'aide financière

Les pêcheurs de homard n'ont toujours pas d'aide financière

Les 550 pêcheurs de homard du Québec et 3000 de leurs collègues des Maritimes se demandent s’ils obtiendront un appui financier comparable aux autres Canadiens affectés par la COVID-19, à une semaine du lancement de la capture, le 9 mai, alors que les conditions de marché sont au plus bas.

Depuis trois semaines, les homardiers demandent notamment au gouvernement fédéral de leur donner l’assurance qu’ils pourront se qualifier pour l‘assurance emploi jusqu’au printemps 2021, que ce même gouvernement renonce aux recettes des permis et qu’il contingente la pêche, par le biais d’une baisse du nombre de casiers et des jours de capture.

«Il y a quelqu’un qui ne fait pas sa job. On n’a pas de réponse claire. Je ne suis pas capable de penser que nous sommes oubliés, alors que les autres secteurs économiques reçoivent un appui important», précise O’Neil Cloutier, directeur du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, représentant les 150 homardiers de la péninsule.

À une semaine du début de la pêche, les acheteurs de homard n’offrent toujours pas de prix de base. Il y a deux mois, en Nouvelle-Écosse, à la fin de la pêche d’hiver, «seulement le tiers des homardiers allaient encore en mer, et ils recevaient 2 $ la livre», précise M. Cloutier.

Lire l'article complet: Le Soleil du 1er mai 2020